Pensionnaire de la Comédie-Française, actuellement dans Macbeth salle Richelieu, Birane Ba fait partie des quatre Vernonnais(es) choisi(e)s pour porter la flamme olympique le 6 juillet.
Avant de vous mettre au théâtre, le sport était votre première passion. Quelles disciplines avez-vous pratiquées ?
J’ai commencé par le football, au SPN puis à Saint-Marcel. Ensuite, j’ai fait du volley. J’étais à Cervantès, on est monté assez haut au niveau régional avec l’UNSS. Par la force des choses, je me suis inscrit à l’Espace Volley Vernon-Saint-Marcel. J’étais bon mais en terminale, ma mère m’a demandé de choisir entre le volley et le théâtre. Et j’ai choisi le théâtre car je sentais que j’étais fait pour ça.
Vous avez l’habitude de suivre les jeux olympiques ?
Pendant les JO, la télé est allumée toute la journée. Ça permet aussi de découvrir des sports qu’on ne connaît pas. Le tir à l’arc, je ne savais pas que ça pouvait me passionner ! Je vais regarder le judo, la natation, le BMX, la boxe, l’athlétisme… Je me rappelle être allé au Stade de France avec l’Espace Laïque Vernonnais pour un meeting. C’était fou ! J’ai vu Usain Bolt, je m’en rappellerai toute ma vie. On avait du sport toute la journée, partout, ça ne s’arrêtait pas. J’ai hâte qu’on y soit, je vais faire mon petit planning avec les épreuves et les horaires, comme mon père !
Être porteur de la flamme doit résonner de manière très spéciale pour vous…
J’ai cru à un canular ! Porter la flamme, moi ? J’étais honoré, je n’arrêtais pas de dire merci à la personne qui me l’a annoncé ! Que l’on considère que je sois l’un des représentants de Vernon, c’est fort. Je vais représenter ma ville aux yeux du monde, c’est une grande fierté. J’ai posé mon congé depuis des mois ! J’aurai participé, un peu, aux JO. J’espère juste ne pas trébucher, c’est mon cauchemar !