En cette période de Noël, le « Vernon {qui} scintille » ne doit pas nous faire oublier celles et ceux qui luttent chaque jour pour satisfaire leurs besoins essentiels.

À Vernon, comme partout en France, la précarité touche de plus en plus de familles, souvent monoparentales, dont les parents sont majoritairement des femmes, et contraint nombre d’entre elles à choisir entre se chauffer, se nourrir ou offrir un instant de joie à leurs enfants.

La récente collecte de la Banque Alimentaire a illustré une fois encore l’urgence et la générosité de nos concitoyens. Mais ces actions ne peuvent masquer un fait : la solidarité citoyenne ne peut pas combler les failles d’un système économique brutal et suspicieux envers les précaires, et outrageusement généreux avec les citoyens les plus riches et les grandes entreprises, les vrais « assistés » de notre société.

Mobilisons-nous collectivement pour repenser nos priorités, d’autant plus en ces temps d’incertitude politique pour les associations caritatives et les plus pauvres. Les décisions politiques (« dégraissage » des services publics, déremboursement de médicaments, manque de transports en commun, réforme de l’assurance chômage, des retraites, réduction des aides sociales, etc) se ressentent directement dans la chair, le sommeil, le confort thermique, l’alimentation, la réussite à l’école, des plus démunis d’entre nous.