A Vernon, la Seine polluée par un rejet d’hydrocarbure

Publié le4 septembre 2017 » 2558 Views»
La plaque d’hydrocarbure repérée au niveau du quai Penthièvre avait parcouru près d’un kilomètre.

La plaque d’hydrocarbure repérée au niveau du quai Penthièvre avait parcouru près d’un kilomètre.

De nombreux Vernonnais ont signalé la présence d’une plaque d’hydrocarbure au niveau du quai croisière début août. Retour sur cet épisode dont les conséquences ont heureusement pu être rapidement maîtrisées.

Dans la soirée du 8 août, une plaque d’hydrocarbure a été constatée sur la Seine, au niveau du quai Penthièvre. Dès le lendemain matin les pompiers, assistés des services techniques de la ville de Vernon, étaient à pied d’œuvre pour tenter d’enrayer la propagation de cette pollution, au moyen d’un barrage absorbant.
À la demande de la préfecture de l’Eure, la mairie a dû aussitôt prendre un arrêté visant à interdire toute activité nautique, de loisirs et de pêche pendant plusieurs jours, sur la rive gauche de la Seine, entre le quai croisière (rue Bourbon-Penthièvre) et le silo à grains (quai Caméré).
Les actes de pollution sont évidemment condamnables en toutes circonstances. Mais le caractère intolérable de cette situation a été renforcé du fait qu’elle s’est présentée en plein été. Les promeneurs, très présents en bord de Seine à cette saison, ont été nombreux à constater cette pollution fortement préjudiciable à l’image de notre ville.
Les Vernonnais quant à eux ont été privés des activités proposées par la ville et les clubs sportifs dans le cadre de Vernon Transat. Les ateliers de stand-up paddle proposés par le SPN Canoë-kayak, qui remportent toujours un vif succès, ainsi que les baptêmes de ski nautique gratuits, ont dû être annulés.

Colère et indignation

Il est apparu que cette pollution, qui s’étendait sur environ 800 mètres de long et 30 mètres de large au niveau du quai croisière émanait d’une péniche, La Licorne, stationnée environ un kilomètre en amont, au niveau du quai Caméré.
Bien évidemment, le maire François Ouzilleau a profondément déploré cette atteinte à l’environnement et la ville a immédiatement porté plainte contre le propriétaire du bateau, afin d’obtenir réparation du préjudice subi. Invoquant « le comportement irresponsable du propriétaire de la péniche », le maire a également saisi Voies Navigables de France afin que soit mis fin, pour faute grave, à la convention qui permet au propriétaire de la Licorne de demeurer à quai sur la rive gauche de Vernon.

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