Révélation des Jeux paralympiques, Aurélie Aubert était au Grévarin le 23 novembre. L’occasion d’une belle communion avec le public pour celle qui s’entraîne dans l’Eure.
Comment avez-vous vécu cette soirée ?
C’est très sympa. Tout le monde avait des petits drapeaux français, j’ai eu l’occasion de donner le coup d’envoi du match de hand et de prendre une photo avec toute l’équipe du SMV, c’était génial. J’avoue que je n’ai pas vu grand-chose parce que beaucoup de personnes sont venues me demander des photos ou des autographes ! Apparemment, j’ai marqué les gens, mais je n’ai rien fait pour, je suis restée naturelle ! Si je peux donner le sourire aux autres, j’en suis très contente. Ça fait toujours plaisirs.
Les Kiwanis de Vernon en ont profité pour vous remettre un chèque de 1500 euros. Comment avez-vous tissé un lien avec cette association ?
Je les ai rencontrés en mai, en marge d’une journée de boccia au Grévarin. Quand ils ont su que j’avais des difficultés financières, ils ont tout de suite voulu m’aider. Je les remercie d’avoir cru en moi bien avant ma médaille d’or, à un moment où la boccia était dans le noir complet, personne ne connaissait avant les Jeux. Cela va me permettre de financer des compétitions internationales. À l’année, ça me coûte 10 à 20 000 euros selon le calendrier donc ce n’est pas négligeable. Je leur suis très reconnaissante.
Quel est votre prochain objectif sur le plan sportif ?
Les Championnats de France, fin janvier, à Foix (Ariège). J’espère gagner mais ce sera difficile : à l’international, les hommes et les femmes sont séparés, mais pas aux Championnats de France. Je dois me mesurer à des garçons qui ont un peu plus de force que moi, mais je ne vais pas me laisser faire. J’ai envie d’aller chercher d’autres médailles et, un jour, devenir championne du monde et championne d’Europe !