Collégiale – La résurrection de la chapelle du rosaire

Publié le13 février 2024 » 360 Views»

 

Culture Réouverture Chapelle du Rosaire Collégiale Restauration

Fermée depuis 2016 pour cause de péril, cette chapelle a rouvert ses portes au début de l’année. A terme, elle pourrait accueillir des œuvres d’art.

Située sous le bras sud du transept, la chapelle du rosaire doit son nom à un retable. On y voit la Vierge tenant dans ses mains un chapelet. Enfin, cela n’est possible que depuis janvier dernier. Car, pendant huit ans, ce tableau demeurait soustrait à la vue des passants comme des fidèles. « A mon arrivée à la municipalité, les combles du transept n’étaient pas accessibles, nous avons dû nous équiper de harnais pour les visiter, et nous y avons vu des choses effroyables », raconte Nicole Balmary, maire-adjointe en charge de la culture et du patrimoine. En effet, certaines poutres de la charpente sont alors tellement rongées par l’humidité et les fientes qu’elles ne tiennent plus que grâce à quelques centimètres de bois. « Un péril a été déclaré car la voute de la chapelle du rosaire menaçait de s’effondrer, une pierre est même tombée alors que les ouvriers étaient en train d’étayer en 2016 ! » L’échafaudage reste alors en place tandis que la chapelle et une partie du déambulatoire sont condamnés. En 2022, la phase n°1 des travaux de restauration du monument s’achève. Le transept, le chœur et la sacristie sont aujourd’hui entièrement rénovés. « Nous avons dû attendre que la voute de la chapelle du rosaire sèche complètement pour y réaliser des joints de consolidation et tendre un filet de sécurité, elle a ensuite pu rouvrir au public. » Les fidèles s’en sont réjoui, les visiteurs aussi. Dans l’alcôve, ces derniers peuvent désormais admirer le retable peint par Claude Vignon au 17e siècle, le vitrail abstrait des années 70, et, dans un futur proche, des artefacts en rapport avec l’histoire du monument. « Nous avons proposé à la paroisse de se partager l’espace afin d’exposer des statues qui étaient stockées dans les combles », poursuit Mme Balmary, « M. Castreau, l’antiquaire, souhaite également faire don de l’ancien mécanisme de l’horloge qui équipait jadis la collégiale. » Le chantier de rénovation, quant à lui, suit son cours et devrait s’attaquer à la façade du bâtiment dès le printemps.

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