Participation à Top Chef, acquisition du Jardin des Plumes et mobilisation auprès des soignants, 2020 est l’année de tous les challenges pour le chef givernois David Gallienne.
Vous êtes toujours en lice pour la demi-finale de Top Chef, diffusée le 10 juin. Que retirez-vous de cette expérience ?
C’était d’abord un rêve car je suis fan de cette émission. J’avais déjà candidaté et ça n’avait pas abouti. Alors quand ils m’ont appelé, j’ai bondi de joie ! C’est une aventure incroyable mais avec une pression énorme. Etant le seul étoilé, je suis un peu l’homme à abattrea. C’est une vraie compétition ! Mon but est d’aller en finale car jamais un membre de l’équipe de Hélène Darroze, n’y est parvenu. Ma coach est devenue une seconde mère pour moi et m’a apporté énormément ! Top Chef aura été une révélation me permettant d’affirmer ma signature : partage, voyage, défense du végétal.
Depuis janvier, vous êtes le propriétaire du Jardin des Plumes, en plus d’en être le chef. Que souhaitez-vous y développer ?
Je veux préserver l’esprit maison de famille accueillante et rester humble malgré la notoriété apportée par Top Chef. Mon but : rester concentré et travailler plus pour donner plus de plaisir. Une formule baptisée « Carnets de Voyage » permettra bientôt de déguster sur la terrasse des assortiments de plats dans des cassolettes. Nous allons conserver la vente à emporter mise en place pendant le COVID avec des formules de 30 à 45 €. Cela permet aux gens de découvrir ma cuisine de façon plus accessible.
Pouvez-vous nous parler de l’opération des Plumes pour les soignants ?
Pendant un mois, nous avons préparé de la nourriture pour les soignants grâce à 80 donateurs. Nous avons réussi à concocter 160 repas par jour, 7j/7 pendant plus d’un mois ! Cela a demandé 100% d’investissement mais j’ai rencontré des gens extraordinaires qui sauvent des vies. Leur permettre de souffler et d’avoir du plaisir, ça n’avait pas de prix !