Pour sa 9e édition, le festival a pleinement pris possession de la ferme de Bionval, où il s’est installé l’an dernier. Une montée en puissance accompagnée d’une programmation des plus éclectiques.
Nichée au creux d’un vallon, près du village d’Ecos, la ferme de Bionval a tout du paysage bucolique. Quoi de mieux pour accueillir un festival aussi bohème que Rock in the Barn ? Autrefois situé à Giverny, cet évènement dédié au rock psychédélique y a posé ses amplis samedi 29 septembre pour une dizaine d’heures de concert. Niveau logistique, Martin Carrière et ses amis membres de l’association organisatrice ont vu grand. Cette année, les 13 groupes invités se sont partagés trois scènes dont une en plein air, prêtée par la mairie de Vernon, partenaire de l’évènement. Une nouvelle formule qui a attiré au moins 700 spectateurs, soit 200 de plus que l’an passé.
Une programmation pointue
Venu en voiture ou grâce aux navettes circulant depuis la gare de Vernon, à 10 kilomètres, le public était attiré par une affiche alléchante. En effet, plusieurs musiciens étrangers de renom ont fait le déplacement à l’instar de Matt Hollywood, membre fondateur de The Brian Jonestown Massacre, fer de lance du rock psyché anglais. Très attendus également, ses compatriotes de The KVB, groupe de rock bruitiste à l’élégance so british, ou les hippies texans de Holy Wave. Plus exotique, les Syriens de Tootard, venus du Golan, ont fait danser la foule grâce à leur blues-rock oriental. Mais Rock in the Barn reste un tremplin pour les jeunes talents français comme le trio de pop VedeTT ou Slift, la relève du rock garage hexagonal. C’est le DJ strasbourgeois Leopard Da Vinci qui a eu le privilège de clore cette édition 2018, placée sous le signe du professionnalisme et de l’ouverture d’esprit.
Pour en savoir plus sur le festival : fr.facebook.com/rock.in.the.barn