Jérôme Delaporte a tout connu au SMV, du maillot de joueur à la chemise d’entraîneur, en passant par le costume de manager. Le club vient de rendre un hommage mérité à celui qui rend son tablier.
Vous avez passé 24 ans au club, en occupant différents rôles. Pouvez-vous rembobiner ?
J’ai commencé le handball à Saint-Marcel, j’y ai passé mes jeunes années, avant de partir pour jouer au plus haut niveau. En 2000, je suis revenu dans mon club de cœur pour essayer de gravir les échelons. Un bon choix puisqu’on a réussi à passer de la N3 à la D1 ! Le SMV n’était pas référencé pour arriver là, l’histoire est vraiment incroyable. J’ai joué jusqu’en 2010, et le club m’a immédiatement proposé d’être adjoint. J’ai ensuite été entraîneur principal, manager, j’ai coaché les U18, l’équipe féminine, la réserve, etc. C’est une chance d’avoir pu évoluer dans mon club de cœur.
Comment avez-vous vécu votre dernière au Grévarin, le 4 mai, contre Hennebont ?
J’avais surtout envie que l’on finisse par une victoire ! J’étais très satisfait de la soirée (victoire 33-26), et touché par l’hommage mis en place par le club. C’était sobre, comme je le souhaitais. J’ai pu profiter de ces derniers moments avec les joueurs, les supporters, les dirigeants. Il y avait de l’émotion, mais la décision d’arrêter vient de moi donc c’est plus facile. Ça fait presque 30 ans que je suis dans les gymnases le soir, que les weekends sont bien chargés. C’est le moment de prendre une nouvelle direction.
Vous continuerez de suivre le SMV de près ?
Bien sûr, dès que j’aurai l’occasion, je viendrai au Grévarin avec la casquette de supporter. J’avais la mission de remonter très vite en N1, on a pu le faire et on s’est stabilisé à ce niveau. Ça me permet de partir le cœur léger. Je remercie tous les gens que j’ai pu côtoyer tout au long de ces années, ça restera à jamais dans mon cœur.