La capsule temporelle

Publié le26 juin 2018 » 2005 Views»

Octobre 1964. Au bas de l’avenue de l’Ardèche, des ouvriers mettent à jour un sarcophage en pierre de Vernon. Par l’Agence de Tourisme Temporel

Octobre 1964.
Au bas de l’avenue de l’Ardèche, des ouvriers mettent à jour un sarcophage en pierre de Vernon.

Les efforts de six hommes seront nécessaires pour en soulever le couvercle. Les dents retrouvées à l’intérieur, les objets, ainsi que les dimensions du tombeau laissent penser que son occupant était une femme. La nature de sa sépulture correspond à une personne d’un niveau social élevé. Au milieu de ses ossements se trouvaient : quatre vases en verre, un flacon de parfum à long col, deux anneaux, trois petites boules de bronze et un fuseau en os sculpté.

Déjà en 1844, dans ce même secteur, longtemps appelé « Chant des Oiseaux », une vingtaine de tombes de la même période avaient été mises à jour.

S’ils étaient retrouvés dans le Futur, les restes d’un individu enterré avec une pièce d’un « ancien franc » posée sur une paupière, et un « nouveau franc » sur l’autre, seraient datés comme étant ceux d’une personne ayant vécu sous De Gaulle. De la même manière, cette Vernonnaise antique fut retrouvée avec une pièce à l’effigie de l’empereur Trajan et une autre en bronze représentant Antonin. Il s’agit donc de la Gaule… romaine cette fois, soit le tout début de l’Ère chrétienne. A la base, ces pièces de monnaie devaient permettre au défunt de s’acquitter du prix de transport en barque sur le fleuve éternel.

Deux ans après sa découverte, le sarcophage de l’avenue de l’Ardèche fut déposé sur la pelouse en bord de Seine aux abords du pavillon Penthièvre. Des générations de Vernonnais ont croisé cet énigmatique coffre minéral sans en connaître l’histoire.
En prévision de travaux à effectuer sur les berges en 2012, le tombeau de pierre fut remisé dans un entrepôt et jamais replacé. Sous l’impulsion de l’Agence de Tourisme Temporel Vernonnaise, il vient de faire son grand retour à l’ombre du platane centenaire. Ainsi en a décidé la municipalité et les Vernonnais ont pu enfin retrouver ce trésor du patrimoine local. De plus, les croisiéristes étrangers en quête d’Histoire et débarquant chaque jour à cet endroit auront de quoi s’émouvoir face à un vestige de près de deux mille ans.

La plus ancienne Vernonnaise a pu ainsi reprendre le cours de sa croisière temporelle le long du fleuve.

Histoire

Le retour du sarcophage

Le mystérieux sarcophage datant de près de 2000 ans est réapparu à Vernon le 19 juin à proximité du Quai des Croisiéristes. Plusieurs Vernonnais et quelques touristes ont assisté à la pose de la sépulture après sa remise en état. Depuis 2012, cette pièce antique exceptionnelle était stockée au centre technique municipal. La remise en état du sarcophage s’est effectuée dans le respect du vieillissement de la pierre, donnant à la sépulture tout son cachet.

Le mystérieux sarcophage datant de près de 2000 ans est réapparu à Vernon le 19 juin à proximité du Quai des Croisiéristes. Plusieurs Vernonnais et quelques touristes ont assisté à la pose de la sépulture après sa remise en état. Depuis 2012, cette pièce antique exceptionnelle était stockée au centre technique municipal. La remise en état du sarcophage s’est effectuée dans le respect du vieillissement de la pierre, donnant à la sépulture tout son cachet.

Le mystérieux sarcophage datant de près de 2000 ans est réapparu à Vernon le 19 juin à proximité du Quai des Croisiéristes. Plusieurs Vernonnais et quelques touristes ont assisté à la pose de la sépulture après sa remise en état. Depuis 2012, cette pièce antique exceptionnelle était stockée au centre technique municipal. La remise en état du sarcophage s’est effectuée dans le respect du vieillissement de la pierre, donnant à la sépulture tout son cachet.

 

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