Parmi les 5 associés, Marie Gallienne gère l’hôtel et le restaurant tout en veillant sur ses 19 salariés.

Giverny, l’impressionnisme et Monet. Le triptyque résume l’identité de ce village où l’art et la nature se fondent harmonieusement. Une symbiose que l’on retrouve à La Musardière. Fermé depuis 2018, l’hôtel-restaurant a rouvert ses portes en avril grâce à la volonté de 5 associés, dont David Gallienne, célèbre chef étoilé du Jardin des Plumes. C’est d’ailleurs sa signature que l’on retrouve dans les plats concoctés par un jeune chef de 23 ans, Benjamin Revel. « La gastronomie est un métier artistique comme la peinture », explique M. Gallienne, « l’idée est de sublimer des aliments simples, pour en faire de grands plats ».

Promesse tenue : dans les assiettes, des mets comme autant de « tableaux » où l’harmonie des couleurs complète celle des saveurs. Une interprétation généreuse des produits du terroir normand, pour un prix accessible, 23€ le midi et 29€ le soir. « C’est un lieu convivial pour tous, locaux et touristes », souligne Franck Auvray, un des associés, « et le deuxième restaurant de Giverny ouvert toute l’année ».

Une halte bucolique

Du côté des 11 chambres, la recette est la même, mais le chef est différent. Philippe Papy, architecte passé par l’atelier de Jean Nouvel, a entièrement retravaillé les volumes. Un impératif : de la lumière avant toute chose, comme chez Monet. Les chambres, aux noms poétiques : « Chants d’oiseaux » ou « Petit Arbre », sont autant de cocons à l’élégante pureté, des nids qui répondent aux arbres du parc où se trouve la terrasse de l’établissement.

Afin d’accueillir ses hôtes avec encore plus d’attention, La Musardière a déposé un dossier auprès du Fond d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (FISAC) de Seine Normandie Agglomération et souhaite participer à l’événementiel vernonnais.
123 rue C.Monet – Giverny
lamusardiere.fr
02 32 21 03 18