Nuit de la lecture 2024 : Tous les sens mènent à la littérature

Publié le16 janvier 2024 » 377 Views»

Culture Médiathèques Nuit de la Lecture 2024 Corps Sensations

Samedi 20 janvier, le réseau des médiathèques de Seine Normandie Agglomération (SNA) participe à la 8e Nuit de la lecture avec le corps pour thème.

Certains livres donnent la chair de poule, d’autres des papillons dans le ventre. En nous permettant de vivre de multiples existences, la littérature mobilise nos émotions mais également nos sens. Une dimension que les médiathèques de SNA explorent lors de cette édition 2024 de la Nuit de la lecture. « Cette année sera très physique avec les Jeux Olympiques, c’est pourquoi le Centre national du livre axe l’événement sur le corps », explique Cathy Pesty, la directrice du réseau, « de notre côté, nous avons décidé d’aller plus loin en proposant des animations qui mettent tous les sens en éveil. » A la médiathèque de Vernon, plusieurs événements gratuits seront organisés jusqu’à 21h. La  Nuit débutera, en fait, dès 11h avec « Les vacances de Monsieur Pouce », un spectacle participatif pour les 3-6 ans. A 15h, une grande conférence consacrée aux troubles alimentaires s’adressera aux ados et aux adultes. A partir de 17h, le public pourra s’initier à l’art des clowns, se faire peur avec des lectures-jeux dans le noir ou bien se déhancher lors de tournois de « Just Dance ». La littérature classique sera de la partie avec, à 19h, l’interprétation par un comédien du « Monologue sur les méfaits du tabac » d’Anton Tchékov. Sans oublier le traditionnel bar à soupes, tenu par des associations de Vernon, qui restaurera gratuitement les participants.

3 livres autour du corps recommandés par Cathy Pesty

  • Journal d’un corps de Daniel Pennac (illustré par Larcenet) : le journal très émouvant d’un médecin d’aujourd’hui qui observe tous les tracas de son corps d’homme qui vieillit.
  • Réparer les vivants de Maylis de Kerangal : ce livre, qui se lit en apnée, raconte le destin d’un cœur greffé, du donneur au receveur. Bouleversant et inoubliable.
  • A la ligne de Joseph Pontus : la fatigue du corps qui travaille à l’usine et en cadence. Écriture superbe, du souffle et de l’humanité qu’on a envie de serrer dans ses bras.
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