Cet été la rue Carnot bouillonnait d’activité. Une animation qu’on doit, en grande partie, au bistrot Le Parisien, situé au numéro 51. Nombreux sont les Vernonnais à s’être attablés à sa terrasse lors de la deuxième édition de No Car rue Carnot, l’opération qui ferme la rue à la circulation tous les dimanches de juillet et d’août. Le reste, c’est Benjamin Dubert, le patron, qui l’a mis en place : une terrasse agrandie et, surtout, un concert par semaine. « C’est moi qui ai convié et payé les groupes, je les connaissais par le bouche à oreille », raconte le cafetier, « nous avons eu Les Petits Jésus Voyageurs, qui ont dansé la chenille avec le public dans toute la rue, ou bien des groupes comme les Little Rosies ou Rosace ». Chaque spectacle a attiré une centaine de personnes, une aubaine pour Le Parisien. « C’était un très bel été, entre les concerts, le Tour de France et la finale de la Coupe du Monde », se félicite Benjamin Dubert. De la victoire des Bleus, il garde surtout le souvenir d’une intense soirée de travail : « on a servi beaucoup de bières mais il n’y a eu aucun dérapage, comme pendant tout le reste de l’été ».
Une rue de plus en plus active l’été
Depuis qu’il a repris ce « petit bistrot sympa où il y a toujours du monde », il y a 4 ans, le patron voit une montée en puissance de l’animation rue Carnot l’été. « J’ai la volonté d’être un moteur d’activité, j’aime bien cela et ça fait tourner le commerce » souligne-t-il, « je voudrais que No Car rue Carnot dure 4 mois, de juin à septembre, je paierais les spectacles ». Afin que l’enthousiasme ne retombe pas avec l’hiver, Le Parisien a de nouveaux projets en poche comme l’organisation de concerts de guitare solo à l’intérieur du bar ou la venue d’un vendeur d’huitres devant le bistrot pour Noël.