Le bâtiment, propriété de l’ASSIV, dispose de deux étages, d’une cour et d’une véranda.

Le n°33 de la rue d’Albufera est rempli de mémoires de Vernonnais. Autrefois école, il abrite désormais des salles utilisées par les paroissiens et des œuvres caritatives. Mais, faute de moyens pour l’entretenir, l’association qui en est propriétaire va le vendre.

Comme l’atteste son porche haussmannien, l’immeuble est historique. En effet, le n°33 est le dernier bâtiment subsistant de l’époque où la rue d’Albufera fut créée, au XIXe siècle. Dès l’entrée, une plaque fait référence au passé. Il y est mentionné qu’un député, M. Burnet, légua, en 1919, la propriété à la Société Paroissiale, en souvenir de sa défunte fille. Aujourd’hui, le n°33 appartient toujours à celle-ci, ou plutôt à l’Association Immobilière Vernonnaise (ASSIV) qui lui a succédé dans les années 20. « Nous sommes une association loi 1901 indépendante de l’Eglise », souligne Jean-Paul Gibert, son président. Son but : abriter diverses activités organisées par les catholiques vernonnais. Mais elle héberge également la Société Saint-Vincent-de-Paul, qui occupe trois quarts des locaux, et le Secours Catholique.

Bientôt des logements ?

L’ASSIV ne génère pas de revenus et les dons s’amenuisent, l’entretien du bâtiment de 300 m² est donc devenu impossible au fil du temps. « Il n’y a plus de chauffage, nous avons une fuite souterraine et la façade doit être refaite », se désole M. Gibert. Pas d’alternative, il faut vendre. « Le but n’est pas de faire de l’argent », précise le président, « mais qu’on nous restitue une partie des salles rénovées pour poursuivre nos activités ». Ainsi, la distribution des repas par la Société Saint-Vincent-de-Paul aura toujours lieu sur place, tout comme les activités paroissiales. Actuellement, un projet, porté par une entreprise vernonnaise en pleine expansion et remplissant les attentes exprimées par l’ASIV, semble plus avancé que les autres.