Rue Jean-Henri Dunant

Publié le10 mai 2017 » 2074 Views»
Henri_Dunant

Henri Dunant est l’aîné d’une fratrie de six enfants. Il décède à l’âge de 82 ans.

Jean-Henri Dunant est né le 8 mai 1828 à Genève dans une famille calviniste très pieuse et charitable.

Employé dans une banque, cette dernière l’envoie, en 1853, en Algérie à la colonie suisse de Sétif. Il se lance dans la gestion d’une concession agricole mais mauvais gestionnaire, son dernier espoir est de rencontrer Napoléon III pour éviter la faillite.
C’est à cette occasion, le 24 juin 1859, qu’il se retrouve face au carnage de la bataille de Solferino. Le service de santé des armées est dépassé, Henri Dunant, avec les femmes du village de Castiglione, va porter secours à 500 soldats réfugiés dans l’église.
En octobre 1862 il publie « Un souvenir de Solferino » qui permet une prise de conscience européenne de la souffrance des soldats meurtris abandonnés à leur sort. Début 1863 c’est la création d’un « Comité international de secours aux militaires blessés en temps de guerre » qui prend le nom en 1872 de « Société de la Croix-Rouge ».

Chevalier de la Légion d’honneur en 1865

En 1867, il est condamné pour faillite frauduleuse. Renié par ses amis et chassé du comité international, il part à Paris d’où il poursuit son action en faveur des prisonniers de guerre. Négligeant ces affaires personnelles, sa situation économique se dégrade encore plus. Entre 1874 et 1886, il erre en Europe puis à partir de 1892, il revient définitivement en Suisse à Heiden. En 1901 il reçoit le 1er prix Nobel de la Paix qu’il partage avec Frédéric Passy (pacifiste français). Henri Dunant l’humaniste s’éteint le 30 octobre 1910 à l’hôpital d’Heiden.
Le symbole de la Croix-Rouge est fixé par la convention de 1906 qui précise que « le signe de la croix rouge renvoie au drapeau suisse avec une inversion des couleurs ».

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