Malgré l’intensité des débats liés aux élections législatives, nous remarquons que l’écologie a été une fois encore la grande absente du débat public, et je le regrette profondément.

L’importance médiatique et politique de certains sujets ne doit pas nous faire oublier que l’urgence climatique n’a jamais été aussi importante, et que si nous n’en prenons pas la mesure aujourd’hui c’est l’ensemble de nos politiques publiques, de nos programmes qui sera mis en danger.

Quel intérêt de discuter de notre dette économique si nous ne prenons pas à bras le corps la question de notre dette écologique ?

Quelle utilité d’argumenter sur notre alimentation, notre agriculture, notre souveraineté alimentaire si demain nos sols sont devenus infertiles ?

L’écologie ne doit pas être une variable de nos politiques publiques, mais le socle. Je sais que l’écologie est une thématique chère au cœur des Vernonnais, raison pour laquelle elle est aujourd’hui une priorité de l’action municipale. Nous pouvons nous en féliciter, mais ne pas oublier que ces choses ne sont jamais acquises.

La fièvre de ces élections ne doit pas nous faire changer de cap. Une fois le moment passé, nous ne devons pas perdre de vue cette priorité absolue qu’est la transition écologique de notre ville.

Lorine Balikci