« Ici et Ailleurs » vous offre un voyage gratuit

Publié le18 mai 2021 » 1019 Views»

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Le Musée rouvre ses portes le 19 mai avec une exposition qui transporte le spectateur dans des paysages lointains… et le secret des collections !

Pour visiter l’exposition « Ici et Ailleurs », pas besoin d’être vacciné. Et pourtant, celle-ci vous fera traverser plusieurs frontières, à commencer par celle du temps. « L’ensemble des œuvres exposées appartiennent à nos collections mais beaucoup n’en sont pas sorties depuis 30 ans », explique Jeanne-Marie David, directrice du Musée. Autre dénominateur commun : elles inspirent l’ailleurs. Dans des salles peintes en couleurs chaudes, les toiles nous mènent dans le midi, en Italie ou en Algérie.

Une traversée qui nous permet de découvrir des artistes injustement oubliés. « Nous présentons une dizaine de tableaux de Georges Paul Leroux, prix de Rome 1904, et peintre de la 1re moitié du XXe siècle totalement éclipsé par les avant-gardes ». Une œuvre poétique et accessible, composée de paysages aux influences symbolistes, dont le Musée détient une importante part. Comme le suggère le titre de l’exposition, certaines toiles nous évoquent également « l’ici », celui de la Normandie de Karl Daubigny, élève de son père Charles-François Daubigny, artiste de Barbizon et précurseur de l’impressionnisme, comme son ami Paul Jouanny. La collection d’armes de ce dernier fera, d’ailleurs, le bonheur des petits visiteurs. « On y trouve des sabres arabes ou des massues kanaks acquis pour leur caractère esthétique par cet artiste excentrique, sorte de Pierre Loti vernonnais ». L’exposition se clôt par une salle de gravures, lesquelles tourneront régulièrement.

Pour renouer avec son public, le Musée a vu les choses en grand. En effet, deux petites expositions temporaires sont présentées parallèlement. La première, à l’étage, fait écho à « Côté Jardin », celle du Musée des Impressionnismes de Giverny, à travers un accrochage thématique autour des jardins. La seconde, dans le cabinet d’arts graphiques, est consacrée à Benjamin Rabier, illustrateur animalier, mondialement célèbre pour sa « Vache qui Rit » et précurseur d’Hergé. Pour l’occasion, la gratuité du Musée est élargie aux non-Vernonnais.

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