Le 5 octobre prochain, Patrice Benedetti sera désigné président par le conseil d’administration du club. Avec un objectif : consolider les finances en vue d’une remontée en N1.
Que souhaitez-vous mettre en place une fois élu à la présidence du SMV ?
Avant toute chose, j’aimerais préciser que le SMV n’est pas un club banal. Nous avons 400 licenciés, 800 spectateurs à chaque match au Grévarin et 8 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, les clubs avec le même budget brillent, en général, dans une seule catégorie, garçons ou filles. Le SMV, lui, est présent dans toutes les catégories au niveau régional et fournit les équipes de France. Cela étant dit, un des objectifs principaux demeure la remontée en N1 de l’équipe fanion. Pour ça, nous devons arrêter avec nos péripéties financières et réorganiser nos process. Ainsi, j’aimerais apporter des idées nouvelles pour travailler notre mécénat en direction des entrepreneurs et, surtout, des entrepreneuses.
Quelle place occupe la jeunesse au sein du club ?
Le SMV est un vivier reconnu de talents et je veux l’ouvrir encore davantage aux jeunes. Certes, 80% d’entre eux n’iront pas vers le haut niveau. Mais le sport reste un formidable levier de réussite sociale et d’insertion. Le club se situe au croisement des familles et des partenaires comme les entreprises. Cette volonté d’intégration se retrouve dans notre salon annuel de la jeunesse organisé au Grévarin.
Vous étiez jusqu’ici responsable de la section hand-fauteuil du SMV, continuerez-vous à promouvoir le handisport ?
Les Jeux Paralympiques de Paris nous ont montré qu’il y avait un vrai engouement pour cela. Ainsi, nous avons mis en place, chaque samedi matin, des activités multi-handisports avec de la boccia, du para-badminton et du basket-fauteuil. L’activité est accessible aux valides et aux personnes à mobilité réduite.