Il a déjà donné deux concerts à Vernon avec le ténor Joaquim Bresson. Chef d’orchestre d’envergure internationale, Hugues Reiner habite maintenant notre ville et commence à s’y investir. Gros plan.
À ce jour, Hugues Reiner a dirigé plus de 1 500 concerts symphoniques dans une quarantaine de pays.
À 17 ans, après un an d’étude du violon, il entre à l’orchestre des jeunes de l’orchestre de Paris, ainsi qu’au Chœur de l’Orchestre de Paris, sous la direction d’Arthur Oldham. La musique, un vecteur
de rencontre et d’échange.
La musique lui sert à communiquer avec les autres. Hugues Reiner pense à 100 à l’heure. Il parle d’un projet mais en a déjà un nouveau en tête. Il faut le suivre ! Le sourire aux lèvres, l’œil malicieux, les cheveux en bataille, il parle beaucoup de tout ce qui lui tient à cœur. Les mots sont pour lui une autre musique que celle qu’il fait retentir en dirigeant un concert.
Si son parcours est atypique, il n’en est pas moins glorieux, pourtant quand on lui dit que son parcours est brillant, il balaye les compliments d’un revers de main. En 1982, il fonde le Chœur de l’Armée Française. Il a été choisi pour fonder ce chœur parmi les meilleurs chefs de chœur de sa génération.
En 1993, il se rend à Sarajevo en plein siège de la ville de Bosnie-Herzégovine et reconstitue l’orchestre qu’il nomme Orchestre de la Paix avec des musiciens bosniaques, serbes et croates. Actuellement, il dirige le chœur mixte Hugues Reiner. Il s’agit d’une formation de 130 choristes amateurs (soprano, alto, ténor, basse).
Faire découvrir la musique classique autrement
Hugues Reiner, qui prône une pédagogie de la non-violence, a à cœur de faire chanter et d’amener à la musique des personnes en situation de handicap ou qui ont été fracassées par la vie. C’est ce qu’il appelle, les chœurs de résilience. Son engagement envers les personnes en situation de handicap, de marginalité ou de précarité remonte à ses jeunes années. Mais il est toujours engagé à leur côté. Il n’a jamais rien lâché. Les chœurs de résilience, qu’il a fondés avec le parrainage de Boris Cyrulnik, illustrent cet engagement.
Sa conviction est : « que le chant choral est un puissant facteur de résilience. Il permet la rupture de l’exil physique ou moral de personnes en situation de handicap. » Il est aussi pianiste et donne des concerts d’improvisation qu’il nomme les Reinerades.
Un projet lui tient particulièrement à cœur, lui l’homme qui prône une pédagogie de la non-violence, c’est que l’ONU qui selon lui « est un projet inachevé » devienne plus efficace.
=> Pour ce faire, l’artiste constitue un nouveau groupe de réflexion à Vernon.
Renseignements : 06 01 30 51 50.