8 mars 2021 : Femmes d’hier, combats actuels

Publié le23 février 2021 » 2171 Views»

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À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la mairie propose plusieurs événements autour de la lutte pour l’égalité femmes-hommes. Partons à la rencontre des Vernonnaises illustres d’hier et des femmes fortes d’aujourd’hui.

Chaque année, la journée du 8 mars nous rappelle qu’il reste du chemin à parcourir avant d’atteindre la parfaite égalité entre les femmes et les hommes. « Cet objectif passe, en grande partie, par les jeunes générations, c’est pourquoi nous les incluons toujours dans les ateliers organisés sur cette thématique », souligne le maire. Cette année, les jeunes du dispositif CLAS (Contrat Local d’Accompagnement Scolaire) des centres sociaux, ceux de l’accueil de loisirs primaire de l’Espace Laïque Vernonnais et du foyer de jeunes travailleurs de l’association Jeunesse & Vie ont travaillé sur une exposition. Celle-ci présente sept femmes engagées ayant donné leur nom à une rue vernonnaise. Exposée au Jardin des Arts, elle permet de découvrir des célébrités injustement occultées. Parmi celles-ci, Louise Damasse et Edith Blanchet, deux figures de la Résistance locale qui s’illustrèrent tant par les armes que par l’art. Mais également des noms plus connus, Germaine Tillon ou Simone Veil. Une façon de défendre les femmes et leur contribution à notre histoire commune dans un espace, la rue, souvent dominé par les hommes.

6 vidéos et 2 visio-conférence

« Le recul vers une période passée vous donne des perspectives sur votre époque et vous permet d’y penser davantage », disait Marguerite Yourcenar, première académicienne. Aujourd’hui à Vernon, d’autres femmes engagées ont pris la relève et nous inspirent. La municipalité, en partenariat avec la radio BPM, est allée interviewer six d’entre-elles. Médecin, cheffe d’entreprise, militante associative ou bien ingénieure, toutes ont su se tailler une place au sein d’univers masculins. Ces capsules seront publiées sur les réseaux sociaux de la ville à partir du 8 mars.
Deux autres rendez-vous 2.0, crise sanitaire oblige, sont prévus à l’occasion de cette journée du 8 mars. Sur Facebook, deux visio-conférences seront proposées au public. La première, à 19h, s’adresse aux adolescents. Jonathan Guilbaut, professeur de SVT et d’éducation sexuelle, reviendra sur les notions de consentement et de sexualité positive. De quoi établir des bases saines dans la relation entre les genres face aux violences sexistes. À 20h, le docteur Denis Aïm évoquera l’histoire de la contraception. Cet acquis, à l’origine, n’allait pas de soi. Comme quoi, l’engagement commun pour l’égalité finit toujours par payer.

Programmation

Du 5 au 15 mars Exposition au Jardin des Arts autour de 7 femmes célèbres ayant donné leur nom à des rues vernonnaises.
8 mars 2 visio-conférences en live sur les réseaux sociaux de la ville (Facebook, Instagram et Twitter)

Focus Catherine Picard

Catherine Picard
Députée honoraire de l’Eure, ancienne conseillère régionale de Normandie
« Je ne me suis jamais considérée comme une femme mais toujours comme une professionnelle, une élue, une compagne, une mère et, maintenant, comme une grand-mère. Personnellement, je n’ai jamais pensé qu’être une femme pouvait représenter un obstacle. Ce que je dirais à une jeune fille ambitieuse ? Qu’elle fonce ! »

Focus Léonie Cambours

Léonie Cambours
Championne d’athlétisme (SPN Vernon)
« Le plus gros obstacle que j’ai rencontré est de m’affirmer en tant que jeune femme, après l’adolescence, face aux stéréotypes de genre. J’ai parfois eu peur de dire ce que je pensais. J’ai surmonté cela en travaillant sur la confiance et l’estime que je me portais. Les jeunes sportives doivent foncer et croire en elles ! Dans le sport, il n’y a pas de genre, d’ailleurs ce n’est pas parce qu’on est sportive qu’on ne peut pas être féminine. »

Focus hélène Muszynski

Hélène Muszynski
Gynécologue-obstétricienne, cheffe du service maternité de l’hôpital
« Ma plus grande fierté est lorsque mes patientes me disent « vous m’avez changé la vie ! ». C’est notamment le cas dans les pathologies en apparence bégnines mais qui empoisonnent le quotidien de ces femmes : douleurs ou saignements abondants par exemple. C’est ce qu’il y a de plus gratifiant dans mon travail ! »

L’intégralité des interviews est à retrouver sur les réseaux sociaux de la mairie.

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