Depuis le 1er septembre, Anne-Marie Sabathier a pris la tête de la police municipale de Vernon. Un service qu’elle souhaite placer au plus près des habitants.
Quel parcours vous a menée à Vernon ?
La police municipale, c’est toute ma carrière. Je suis originaire du midi toulousain et j’ai commencé en tant que simple gardienne de police municipale dans cette région. J’ai ensuite gravi les échelons et j’ai, notamment, été responsable de la police municipale de la ville de Niort. Le fait d’être une femme dans ce métier d’hommes ne m’a jamais posée de soucis, au contraire cela me permet d’avoir une approche humaine, basée sur l’échange et la psychologie. Je suis très contente d’avoir pris ce poste à Vernon qui est une belle ville avec une équipe municipale qui souhaite l’améliorer encore.
Qu’est-ce qui, selon vous, caractérise la police municipale ?
Le fait que ce travail soit avant tout basé sur l’humain. Quand nous sommes en service, nous allons au contact des habitants, des commerçants etc. Cela permet d’avoir des remontées du terrain et de prévenir les problèmes en amont. C’est une mission de proximité, on essaye toujours d’être dans la discussion et la négociation. La sanction est notre dernier recours quand le reste a échoué.
Que souhaitez-vous développer à Vernon ?
Je vais déjà poursuivre l’implantation des caméras de vidéo-protection qui passeront de 130 à 146 dans les mois qui viennent. Elles seront également équipées d’un programme d’intelligence artificielle permettant de faire gagner du temps aux agents. Les atteintes à l’environnement, comme les dépôts sauvages, sont également dans notre viseur. Nous poursuivrons aussi le partenariat et les missions conjointes avec la police nationale, notamment les contrôles routiers et la sécurisation des abords des écoles. Par ailleurs, je m’attelle à réaliser l’objectif fixé par le maire : doubler le nombre de policiers municipaux pour atteindre un agent pour 1 000 habitants dès que possible.