Bastien Grégoire | Pompier volontaire en formation

Publié le5 mars 2019 » 2939 Views»
Je suis très honoré de servir et d’être utile, ça m’apporte énormément

Je suis très honoré de servir et d’être utile, ça m’apporte énormément

Le 13 mars, les pompiers du SDIS organisent des tests pour recruter des volontaires. A Vernon, ils sont déjà 55 à épauler les 25 pompiers professionnels. Un engagement civique ouvert à tous et qui nécessite 250 heures de formation. Parmi eux, Bastien Grégoire, 24 ans.

Pourquoi avez-vous décidé de vous porter volontaire ?

C’est une idée que j’ai depuis tout petit, déjà à l’époque j’étais attiré par le camion rouge et je voulais aider les gens. J’ai fait mes études et, à partir de 18 ans, la flamme s’est ravivée.

Comment s’est passée la sélection ?

Je me suis entretenu pendant un an avec de la course et de la natation. Puis, en août 2018, je suis allé à la caserne et je suis reparti avec un dossier. J’ai passé les tests le 13 octobre. J’étais stressé comme à un examen ! D’abord, il y avait des exercices de français, de maths et de culture générale. C’était simple, j’ai dû, par exemple, faire des multiplications et des divisions. Ensuite venait l’épreuve sportive, et là il faut se donner à fond ! Mais honnêtement, avec un minimum d’entrainement, ça passe. Le test se conclut par un entretien. Après un peu d’attente, j’ai eu la réponse et, le 1er janvier, j’ai pu m’inscrire dans les formations.

Où en êtes-vous dans votre cursus ?

Je viens de terminer la formation « prompt secours », c’est la base obligatoire. J’ai appris les 1er secours : massage cardiaque, traitement de plaies, scènes d’accident… Ça m’a pris 3 week-ends complets. Je vais commencer la formation « opérations diverses » qui concerne les petites opérations comme le tronçonnage ou les inondations. Elle me prendra 2 mois. Après cela, je pourrai accompagner mes collègues dans le véhicule.

Comment être pompier tout en travaillant ?

Il faut être stable professionnellement puis bien réfléchir avant de s’engager. On doit faire des gardes la nuit, de 19h à 7h, on dort à la caserne. Le jour, la garde dure de 7h à 19h. Il y a également des gardes de 24h, notamment le week-end. C’est une grande responsabilité même si l’ambiance est très bonne. Quand on part il faut être à 200%, on ne peut pas traîner les pieds. Je suis très honoré de servir et d’être utile, ça m’apporte énormément. On apprend à ne pas avoir peur et à se dépasser tous les jours.
+ D’INFOS :
SDIS – 02 32 22 12 18

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