Si les avis de tempête pleuvent sur l’hexagone, à Vernon, l’équipe municipale tient la barre. Avec un budget à l’équilibre et l’investissement de chaque euro au bénéfice des habitants, les finances publiques vernonnaises évitent les écueils.
Depuis une décennie, le thermomètre fiscal des Vernonnais indique zéro. En effet, voilà déjà 10 ans que la municipalité a pris une décision forte : ne pas augmenter le taux d’imposition des habitants. « Cette boussole nous guide depuis deux mandats », assure le maire, François Ouzilleau, « les Vernonnais nous ont élus pour mener la barque, même dans la tourmente, aujourd’hui nous constatons que les choix du passé nous garantissent une certaine stabilité au niveau budgétaire. » Car Vernon n’a pas attendu que le vent se lève pour assainir ses comptes, purger les dettes et optimiser le fonctionnement des services publics. « Nous nous sommes attelés à ce chantier dès 2014, aujourd’hui cela nous permet d’affirmer que chaque euro perçu du contribuable est reversé à son bénéfice, notamment par l’amélioration du cadre de vie. » En moyenne, les produits de l’imposition représentent 627€ par habitant. Or, de cette somme, 626€ sont directement réinvestis dans des chantiers et des mesures concrètes, à l’image des travaux de requalification du Cœur de Ville ou de ceux de la Papeterie qui hébergera le futur cinéma. « Si l’on observe ce qui se fait ailleurs, la moyenne nationale s’élève à 376€ de réinvestis pour 777€ d’impôts par habitant, nous pouvons donc nous féliciter d’être deux fois plus efficaces ! », se réjouit le maire. Ces bonnes performances se manifestent dans le quotidien des Vernonnais car, si la ville est propre, les événements nombreux, la sécurité assurée et la solidarité présente, c’est avant tout parce que les comptes sont bien tenus.
Service public : faire mieux avec autant
L’efficience vernonnaise tient d’abord à l’amélioration du service public. Ainsi, si dans l’ensemble des communes françaises, les dépenses de personnel augmentent d’une moyenne de 2,7% par an, à Vernon cette hausse se limite à 1,16%. Cette bonne gestion permet de garder une haute qualité de service public avec, à titre d’exemple, des effectifs de police municipale qui sont passés de 8 à 18 agents. « Faire mieux avec autant, c’est un peu notre mantra et nous continuerons à le répéter ! », conclut François Ouzilleau.