Les grenouilles, crapauds et autres salamandres en ont marre. L’hiver n’a que trop duré ! Lors des premières nuits printanières, ces amphibiens sortent de leur léthargie pour aller s’accoupler dans quelque plan d’eau. Une migration de tous les dangers face aux automobiles. Le Département de l’Eure et les associations de protection de la nature les épaulent dans ce périlleux périple sur cinq sites majeurs de migration. But : piéger les amphibiens dans des bâches pour leur faire traverser les routes en sécurité. Sur chaque site, entre 3 000 et 5 000 amphibiens sont pris en charge. « Ces espèces sont indispensables au bon équilibre des écosystèmes et garantes de la qualité de nos patrimoines naturels donc de notre cadre de vie », rappelle Myriam Duteil, vice-présidente du Département.