Saint-Pierre, sole, turbot, maquereau… Le nombre de variétés différentes de poissons avoisine les 50, crevettes comprises, sur le stand de Pauline et Jonathan, gérants des Flots de Trouville. Chaque mercredi, ils se lèvent tôt pour relier la côte à Vernon. « Il y a 24h, les poissons étaient encore dans l’eau, nous les avons récupérés à 17h hier soir, on propose aux clients du poisson très frais », précise Jonathan. C’est en direct que s’approvisionnent Les Flots de Trouville, auprès des petits bateaux de pêcheurs.
Aux petites habitudes des clients
Sur sa table de fortune, Jonathan est à son aise. Il nettoie les poissons avec son écailleur, enlève les nageoires et coupe les poissons. Seulement quelques secondes lui sont nécessaires pour effectuer ces gestes si familiers depuis 20 ans. Son père aussi a fait carrière dans la poissonnerie. Certains clients demandent au poissonnier d’ôter la tête du poisson. Dynamique et souriant, Jonathan a l’habitude. « Cela dépend de la préparation qu’ils envisagent. Nous ne sommes pas têtus, on fait ce que l’on nous demande. Généralement, les clients savent comment cuisiner le poisson, nous on est là pour les conseiller s’ils ont besoin. Avec internet, ils sont plutôt informés. » Les clients peuvent conserver les poissons durant deux voire trois jours.
La venue des deux vendeurs à Vernon n’est pas anodine. « La concurrence est importante sur la côte. Vernon a un bon marché le mercredi, il y a une belle clientèle. C’est aussi à nous de jouer le jeu et de faire le nécessaire en présentant un bel étalage et en étant régulier en venant tous les mercredis pour instaurer un rendez-vous. »