Lycéenne à Vernon, Lya Gontran a été sacrée Miss Cambodge en France le 8 février à Dammarie-les-Lys. Pendant un an, elle représentera les valeurs de son pays d’origine.
Qu’est-ce qui vous amenée à participer à ce concours ?
Mes tantes me parlaient souvent de cette compétition en me disant qu’il faudrait que je tente ma chance. Ça ne m’intéressait pas vraiment. Début 2024, j’ai perdu mon grand-père. C’était vraiment le pilier de notre famille. J’ai donc décidé de me présenter pour honorer sa mémoire et nos origines. Mais aussi les valeurs du Cambodge dont il me parlait si souvent : la bonté, la solidarité et l’humilité.
Comment s’est déroulée votre élection ?
Je me suis inscrite et j’ai passé un casting. Le seul critère est de résider en France, ne pas être mariée et ne pas avoir d’enfant. 17 candidates ont été présélectionnées. Nous avons chacune fait une vidéo afin d’inviter le public à voter pour nous par SMS. La cérémonie s’est déroulée devant 900 personnes dont l’ambassadeur du Cambodge et la déléguée auprès de l’UNESCO. Nous avons présenté plusieurs tableaux en tenues traditionnelles. A la fin, nous n’étions plus que cinq. Le jury comme le public m’ont choisie, j’ai ainsi été couronnée Miss Cambodge en France et Miss Khmer Coup de Cœur. J’étais intimidée mais très fière.
Quelles seront vos missions pendant cette année de règne ?
Fin mars, je serai reçue à l’ambassade du Cambodge puis en avril je suis invitée par le consulat à Metz, ville où mon grand-père a joué un rôle auprès de la communauté. A Vernon, je vais collaborer avec le Docteur Lor et son association Cambodian Kids. Je souhaite également placer cette année sous le signe de l’inclusion en me battant contre le racisme anti-asiatique, souvent ignoré. Et surtout, je souhaite contribuer à faire connaître le « pays du sourire » et son patrimoine.