L’autrice-compositrice-interprète viendra défendre son 6e album, sobrement intitulé « Mademoiselle K », le vendredi 25 novembre à 20h30 au Centre culturel Guy Gambu.
Mademoiselle K sur scène, ça donne quoi ?
Chaque concert est différent mais, globalement, je joue autant d’anciens titres que de chansons du dernier album. Le replay de notre concert aux Vieilles Charrues 2023 est assez représentatif de l’ambiance de la tournée. Ca fait 15 ans que Mademoiselle K existe et, parfois, le public se crée une image d’un groupe. Alors j’ai envie de dire : venez, ce n’est pas ce que vous pensez !
Cinq années se sont écoulées entre vos deux précédents disques, « Mademoiselle K » est-il l’album du come-back ?
Non, c’est juste que je prends mon temps ! Le disque est sorti en 2022 et ça fait un an que je suis en tournée. Il doit beaucoup au confinement même si certaines chansons, comme « Chlorophorme » ou « J’rêve d’un CRS », remontent à 2018. Il s’agit également de mon 3e album en auto-production avec mon label Kravache. Ma méthode de travail ne va pas dans le sens de la consommation alors je m’adapte, je trouve d’autres moyens de manger entre deux albums. A vrai dire, je préfère crever la dalle que sortir un album médiocre !
Aujourd’hui, le rap et les musiques électroniques connaissent un immense succès. Le rock, en français notamment, est-il mort ?
Je ne pense pas. On vit dans une époque de l’immédiateté et, certes, le rap semble rafler la mise. C’est tant mieux car ses débuts ont été très difficiles. Mais les modes, ça bouge, je ne suis pas inquiète. Quand il y a des bonnes chansons, de n’importe quel style, il y a un public et ça matche. Il y a toujours une bonne scène rock en France avec des groupes comme Ravage Club, Bandit Bandit ou MNNQNS. Certains chantent en français, d’autres en anglais, les langues cohabitent et c’est génial !