« Vous n’imaginez pas les vertus de la danse orientale, s’enthousiasme la danseuse-chorégraphe Gemma Mellouk, fondatrice de l’école. Elle soigne le corps en le tonifiant, l’assouplissant… mais aussi l’âme. C’est un excellent anti-stress ! »
C’est dans l’intimité d’une salle voutée du XIIe siècle que Gemma initie, depuis vingt-et-un ans, ses Shéhérazades à cet art raffiné. Ici, point de censure ni de regard malveillant. « Certaines ne sont pas bien dans leur corps. Avec la danse, elles affirment ou apprennent à assumer leur féminité ».
Un danse traditionnelle accessible
Une discipline ancestrale à la portée de tous les bassins ? « Bien sûr ! Par contre, c’est une danse très technique ». Et qui ne se résume pas à une affaire de nombril : « Il faut tordre le cou aux clichés sur la « danse du ventre » ! »
Si l’école, qui recense cent élèves, vibre aussi au rythme des percussions enseignées par Djamel Mellouk, elle ne se limite pas aux seuls parfums d’Orient. Petits et grands se frottent, avec Farah, à la samba brésilienne tandis qu’un professeur parisien orchestre, ponctuellement, des stages de hip-hop. Et saviez-vous que Gemma initiera, le 3 juin prochain, à l’art de marcher en talons ? « Là aussi, il est question de maintien et de posture. Un lien évident avec la danse » !
Une Shakira sommeille en vous ? Avant de nouer votre foulard à sequins, pourquoi ne pas assister, le 23 juin prochain, au traditionnel spectacle de fin d’année ? Outre celle des élèves, vous profiterez d’une démonstration de la compagnie de Gemma, dont la renommée dépasse nos frontières. Le mot d’ordre de ce grand rendez-vous : « Le partage ! »