Musique |Au Chantier, une nouvelle année de défrichage

Publié le22 octobre 2019 » 1970 Views»
L’hiver dernier, le groupe parisien Lulu Van Trapp a électrisé les spectateurs du Chantier.

L’hiver dernier, le groupe parisien Lulu Van Trapp a électrisé les spectateurs du Chantier.

Depuis 2018, Martin Carrière, du festival Rock in The Barn, programme des concerts le jeudi soir au bar Le Chantier, place Chantereine. Après une courte pause cet été, les spectacles ont repris pour une saison riche en découvertes.

C’est avec le rock mélancolique des Parisiens de Bryan’s Magic Tears, le 26 septembre, que s’est tenu le concert de rentrée au Chantier. Un show placé sous les auspices de la 10e édition de Rock in The Barn, tenue une semaine plus tôt. Car derrière le festival, comme derrière les concerts du jeudi, on retrouve Martin Carrière, membre du groupe Givernois You Said Strange. Un passionné de musique qui attire à Vernon pléthore d’artistes de qualité. « Mon but, c’est de faire jouer des étoiles montantes, des groupes en train de percer le plafond de verre », explique-t-il, « l’an dernier nous avons eu The Blind Suns, avant leur tournée en Corée, ou les Lulu Van Trapp qui viennent de jouer à la Philharmonie de Paris ».

Proposer une affiche digne des salles les plus cools de Paris dans un bar de Vernon, le tout gratuitement, un pari remporté haut la main par l’équipe du Chantier. « Les gens ont été au rendez-vous l’an dernier », raconte Martin Carrière, « lors du concert de You Said Strange le bar était plein malgré la tempête de neige ! ».

Et pour cette année, il a vu grand : un concert chaque semaine et une programmation élargie. « Il y aura de nouveaux styles comme le folk ou même du bluegrass ! », se réjouit le musicien dont l’ADN lorgne plutôt vers le rock, tendance psychédélique. Le propriétaire du Chantier, Jérôme Crépatte, est satisfait de ce partenariat. « Martin a carte blanche et nous apporte des groupes auxquels nous n’aurions pas accès », souligne-t-il, « cela contribue à faire du bar une petite salle de spectacle à Vernon ». Un ancrage locale revendiqué : « je suis aussi là pour défendre le territoire », affirme Martin, « il y en a marre de sous-estimer certaines zones, Giverny ce n’est pas que la peinture, il y a un créneau à créer ici ». Et vu ce qui s’annonce, c’est plutôt bien parti.

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