À la tête de la brasserie « Le Parisien », 51 rue Carnot, depuis 2014, Laurent Dubert évoque ses deux amours : son métier et Vernon.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre travail ?

J’aime faire à manger et j’adore discuter avec les gens. Sinon, je me serais acheté une boutique avec un passe-plat ! Je finirai ma vie derrière un comptoir. Il y a des clients que je connais depuis que j’ai commencé comme apprenti il y a plus de 35 ans. J’aime ce côté familial. Quand j’ai des plats en trop, au lieu de les jeter, je les donne. Et puis beaucoup de Parisiens viennent chez moi, alors que j’aime l’OM, donc on s’en amuse. Quand le PSG perd, le lendemain, j’aime bien les embêter. On se titille gentiment, on est dans un bar, pas à l’église !

Qu’est-ce que vous cuisinez ?

Je fais plein de choses, tous les plats traditionnels : la tête de veau, le bourguignon, la blanquette de veau, la langue de bœuf, la paella, le couscous, etc. Beaucoup de moules-frites l’été aussi avec « No Car, rue Carnot », une très belle initiative. Ça fait travailler les commerçants et ça crée de l’animation pour les mois de juillet et août.

Vous vous sentez bien à Vernon ?

Oui, je connais tout le monde et tout le monde me connaît. C’est une petite ville, beaucoup de gens dans la rue m’appellent même « le maire », c’est un peu ma rue à moi ! C’est une belle petite ville, où plein de choses se font. Avec l’accord de la mairie, je peux m’étaler un peu plus dans la rue, je profite du fait qu’on ne peut pas passer en voiture. Ça me permet de mettre 35-40 places dehors. D’ailleurs, j’ai recommandé une terrasse toute neuve pour cette année. J’organise des concerts le dimanche après-midi pendant l’été, c’est bon enfant, les gens sont contents, des fois ils dansent un peu. On est bien à Vernon, et je suis bien dans ma rue !