Matthieu, Martin, Eliot et Hector sont de retour avec leur 2e album, Thousand Shadows Vol. 1. Après une soirée de lancement à la Maroquinerie (Paris), le combo giverno-vernonnais part en tournée en février.
Comment décririez-vousce nouvel album ?
Beaucoup plus brut que Salvation Prayer, notre premier, qui était plus contemplatif, plus dans la longueur. Celui-ci était l’aboutissement de cinq ans de travail, de tournées et de rencontres. Sur Thousand Shadows Vol. 1, il se dégage autre chose, un côté plus instantané, puisqu’on l’a fait en deux ans, sans beaucoup de recul. Quand on l’écoute, on a l’impression d’être dans la même pièce que les gens qui le jouent. Plus que dans le premier album, où les sonorités étaient plus aériennes. On est aussi un petit peu plus dans le social avec certains morceaux comme, par exemple, Mediterranean, sur le déplacement des populations et la tragédie de ces gens qu’on laisse couler dans la Méditerranée.
Avez-vous conservé votre ancrage eurois en réalisant cet album ?
Carrément, on n’oublie pas d’où on vient ! On a enregistré avec notre ingénieur du son à Evreux. Là-bas, on a installé un studio avec le matériel accumulé depuis des années. Le clip du morceau Treat Me a aussi été tourné entre Vernon, Giverny, Evreux et Bois-Jérôme, avec un réalisateur libanais rencontré à Beyrouth.
Si l’album s’appelle Thousand Shadows Vol. 1, c’est parce que vous pensez déjà à un volume 2 ?
Tout à fait, on a commencé à enregistrer le volume 2 en septembre, on finira en janvier et ça sortira à l’automne 2022. On voulait sortir un volume 1, peu importe la situation sanitaire, et un volume 2 plus tard, pour avoir l’assurance de pouvoir défendre l’album en live. Donc on enregistre tout le mois de janvier et à partir de février, on lancera la tournée du volume 1 avec des dates en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, au Portugal et en Espagne.