Les soldes d’hiver se déroulent jusqu’au 21 février. Face à une concurrence de plus en plus rude en périphérie et sur Internet, les commerçants du centre-ville font le bilan.
En cette fin de mois de janvier, Chrystelle Leprevost, gérante de la boutique Cagouille et Caramote, est contente de ses soldes d’hiver : « La tendance est positive. »
Quelques dizaines de mètres plus loin, Okaïdi réalise une meilleure saison que ces dernières années. « Nous n’avions déjà plus beaucoup de choix dès le début des soldes et fin janvier, nous avions 15 jours d’écoulement d’avance sur notre stock d’hiver », révèle Rozenn Bessac, responsable de la boutique. Okaïdi surfe sur la nécessité du prêt-à-porter enfant. « Ce n’est pas un loisir, c’est un besoin tout comme il faut acheter du pain, de la viande… Les enfants trouent leurs pantalons, perdent leurs gants et grandissent tous les six mois, il faut bien les habiller. » Face au développement des ventes en ligne, la responsable observe un trafic moins important dans son magasin. Elle devra donc cumuler vente en ligne et en boutique pour dresser le bilan final des soldes.
Le textile a toujours la cote
À Monoprix, le textile s’est bien vendu, surtout pour les femmes. « On a pu faire de la place vers le 20 janvier pour commencer à installer la nouvelle collection. La maison, le loisir et la parfumerie s’en sortent moins bien », commente Mickael Portois, directeur du magasin. Jules a quant à lui connu un démarrage plus poussif durant les trois premiers jours. Le gérant, Vincent Ferey, l’explique par le phénomène des ventes privées. Le commerçant aurait préféré débuter les soldes une semaine plus tôt. Pour parer à ce phénomène, Camaïeu a rapidement attaqué sa deuxième démarque en première semaine, une stratégie efficace.
Bon plan ! 2h de stationnement offertes !
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