Fondée le 13 avril, Vernon-Ternopil collecte des dons et les achemine dans ce pays en guerre. Mais l’association souhaite aussi servir de pont entre les cultures française et ukrainienne.

2 000 kilomètres sans étape et 24h à se relayer au volant. Un voyage résumé par le nom de l’association : Vernon-Ternopil. « Ternopil est une ville de l’Ouest de l’Ukraine dont l’un de nos amis est originaire », raconte Patrick Micale, le président, « celui-ci nous a mis en relation avec Maximivka Initiativa, une association locale. » Un partenariat qui pose les bases de l’action de Vernon-Ternopil. « Nous recueillons des dons, principalement de l’hygiène et de l’alimentaire, et nous les acheminons nous-même en Ukraine. » Actuellement, la vingtaine de bénévoles se relaie à l’occasion d’une collecte à l’Intermarché de Saint-Marcel. Avant un grand départ pour Ternopil le 17 juin. « Nous y sommes allés une 1^re fois à Pâques avec un camion de 3,5 tonnes, la rencontre a été très émouvante », se souvient le président. Des trajets qui coûtent 1 500 € à l’association, également à la recherche de dons financiers.

Au-delà des collectes, Vernon-Ternopil vient en aide aux réfugiés. L’association était ainsi présente lors du pot d’accueil pour les Ukrainiens à l’Espace Simone Veil. Elle organise aussi ses propres événements, à l’image de la conférence de la chercheuse Alexandra Goujon le 18 mai à l’Espace Philippe-Auguste. « Nous souhaitons nous inscrire dans la durée en promouvant la culture ukrainienne », ajoute Patrick Micale, « qui sait, peut-être qu’après la guerre, nous pourrions être le ferment d’un jumelage Vernon-Ternopil ? »

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